Saône et Loire - Département

Visiter

Imprimer la page

Le chef-d’œuvre des compagnons charpentiers du devoir de liberté de la ville de Lyon

Cliquez pour agrandir


Le chef-d’œuvre des compagnons charpentiers du devoir de liberté de la ville de Lyon (bois, hauteur 5,20 m) est un travail collectif réalisé à Romanèche-Thorins au cours des années 1886 -1891 sur les plans et sous la direction de Pierre-François Guillon "Mâconnais l'Enfant du Progrès".

Le chef-d’œuvre de prestige désigne le travail réalisé dans le cadre des expositions universelles du XIXe siècle en vue d’obtenir les plus hautes récompenses pour la renommée de la société. Tel est le cas du grand chef-d’œuvre des compagnons charpentiers du devoir de liberté de la ville de Lyon, exposé dans le musée, qui a reçu le  prix d’honneur lors de l’exposition universelle de Paris en 1900. Les compagnons charpentiers du devoir (les Soubises) ou du devoir de liberté (les Indiens) furent les grands spécialistes de ces travaux d’exception en présentant des œuvres très complexes et majestueuses.

Ainsi, ces chefs-d’œuvre -appelés parfois chefs-d’œuvre de dextérité-, au-delà du défi technique, servent explicitement à affirmer et afficher aux yeux du plus grand nombre la légitimité de la présence compagnonnique à une époque où le compagnonnage traverse une profonde crise liée au triomphe du machinisme. Ces chefs-d’œuvre d’exception offrent également à chaque société la possibilité de se créer une collection d’œuvres d’art, à la fois source inestimable de documentation pour les plus jeunes et moyen de perpétuer la mémoire du groupe.

Louis Morel "Dauphiné la Fidélité", Charles Mayoux "Angoumois le Soutien de la Liberté", Jean Mollaret "Dauphiné la Gaîté", Benoît Tourneau "Tourangeau la Branche d'Acacia", Henri Julien "Angoumois la Prospérité", Claude Ainé "Bressan l'Enfant du Génie" ont participé à la réalisation de ce chef-d'œuvre.

Mise en ligne le 05 novembre 2015
Un mois, une œuvre


imagededroite